Inspire from Jim Champy Why Customers Comes Back ?
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17:54 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Pourquoi Coca-Cola ne changera-t-il jamais de goût ? …. Voila comment Frank Tapiro a développé le concept de Génome des marques®, et par analogie avec la biologie celui de l'Authentique Différence Naturelle®d’une marque
Comme leur créateur, pourquoi les marques ne seraient-elles pas des êtres vivants dotés d’un génome, somme des valeurs fondatrices et fondamentales qui détermineraient leur ADN® ?
Le génome d’une marque c’est donc une manière de comparer une marque a un être humain pour faire jaillir ses racines les plus fondamentales, les plus profondes, celles qui nous racontent une histoire et nous aide a nous projeter vers l’avenir.
Le génome de la marque c’est la signature suivant 10 règles fondamentales
1. Cette vision consiste à comparer la marque à une créature vivante qui possède un génome, détenteur des valeurs fondatrices de la marque
2. Le génome des marques est le garant des « racines du futur » . C’est une information fondamentale, un garde-fou, qui renseigne sur le passé, le présent et le futur d’une marque tout au long de sa vie
3. Ce principe universel exprime une réalité a travers un raisonnement emprunte a la biologie. C’est un modèle calque sur les lois qui régissent le génome ou patrimoine génétique d’un être vivant
4. Nous considérons qu’une marque, q l’instar d’une protéine est une création vivante, dynamique polymorphe non inerte protéiforme et modulable selon les influences intérieures ou extérieures qu’elle rencontrera, le tout coordonné par une structure interne stable servant de référence. Comme tout organisme une marque est vouée à créer
5. L’ADN est la somme des valeurs génétiques et fondamentales d’une marque, combinées les unes aux autres dans un ordre hiérarchiques. Elle constitue la matrice originelle, le squelette qui codifie chaque fonction autour de la marque et qui assure l’interconnexion transversale des différents vecteurs : produits – communication – media – communication interne – rôle social – position internationale – communication digitale, etc ….
6. Les valeurs d’une marque découlent de son ADN et non l’inverse
7. Le respect de son patrimoine génétique est l’un des garants du succès de la marque au cours de sa vie
8. L’identité biologique d’un individu ou d’une marque est la manifestation de son unicité
9. Cette vision est un outil essentiel a la quête de l’évidence d’une marque
10. Le genome d’une marque est le miroir de son âme
En partant de cette boite a outils, l’auteur décrypte l’histoire secrète des grandes marques, de Bic à Yoplait, de Poweo à Bell & Ross, sans oublier les « marques politiques » comme Nicolas Sarkozy ou les « marques stars » comme Michael
Jackson.
Et vous c’est quoi le génome de la marque de votre entreprise ? Voila sans doute un thème que vous pourriez suggérer pour votre prochain séminaire d’entreprise
In fine, Frak Tapiro, nous livre un outil de décryptage des marques pour nous plonger au cœur de leur genèse, leur raison d’être, leur genèse
Mais, la métaphore peut aller bien au-delà du concept de marque. Lorsque Daniel Cohen, professeur en génétique médicale, est interrogé sur le sujet en préambule du livre, il entrevoit des analogismes avec d’autres sphères culturelles, en musique, en peinture, etc …
Alors, en allant visiter la FIAC 2009 au Grand Palais ce Dimanche, je me suis interrogé sur l’Authentique Difference Naturelle de l’ART et de l’exposition. Est-il possible de trouver des courants forts, quelques messages prépondérants qui pouvaient se dégager.
Et si la culture a quelque chose d’essentielle, c’est bien la transgression, dans sa capacité a dépasser le cadre et a trouver nouveaux horizons et nous interroger.
Part de la l’ADN de l'Art contemporain, il est donc possible théoriquement du moins de décoder les messages et les tendances de fond de notre société.
Mais si la FIAC a fait preuve d’un grand succès populaire 80.000 visiteurs soit plus de +23% de fréquentation en 2009 versus 2008, il n’y a malheureusement pas eu de bouleversement, pas de transgression des règles du jeu, pas de proposition nouvelle. Un peu comme si la prise de conscience individuelle, collective et politique de la nécessité de débattre des nouvelles règles économiques financières et écologiques avait sclérosé le débat chez les artistes. Pointer du doigt le consumérisme, c’est déjà fait, l’urgence écologiques nous a ouvert les yeux sur les déviances d’une consommation incontrôlée, Rediscuter des inégalités sociales, la crise financière a mis sur la table des négociations de nouvelle proposition pour la rémunération et de nouvelles normes pour le plafonnement des hauts revenus, il est même évoqué la possibilité de recourir a des salaires plafonds.
Quelles sont alors les questions sur lesquelles les artistes souhaitent que nous nous arrêtions ?
Quel nouvel esthétisme à explorer ?
Malheureusement, cette année peu de réponse …
Finalement, cela laisse un sentiment d’inachevé, vivement l’année prochaine en espérant être provoque, interpelle.
Néanmoins et si vous avez manque la FIAC et en attendant l’année prochaine, je vous recommande de vous plonger dans un texte vivant et drôle, truffé d’anecdotes originales sur l’histoire secrète des grandes marques.
Le génome de la marque c’est la signature suivant 10 règles fondamentales
1. Cette vision consiste à comparer la marque à une créature vivante qui possède un génome, détenteur des valeurs fondatrices de la marque
2. Le génome des marques est le garant des « racines du futur » . C’est une information fondamentale, un garde-fou, qui renseigne sur le passé, le présent et le futur d’une marque tout au long de sa vie
3. Ce principe universel exprime une réalité a travers un raisonnement emprunte a la biologie. C’est un modèle calque sur les lois qui régissent le génome ou patrimoine génétique d’un être vivant
4. Nous considérons qu’une marque, q l’instar d’une protéine est une création vivante, dynamique polymorphe non inerte protéiforme et modulable selon les influences intérieures ou extérieures qu’elle rencontrera, le tout coordonné par une structure interne stable servant de référence. Comme tout organisme une marque est vouée à créer
5. L’ADN est la somme des valeurs génétiques et fondamentales d’une marque, combinées les unes aux autres dans un ordre hiérarchiques. Elle constitue la matrice originelle, le squelette qui codifie chaque fonction autour de la marque et qui assure l’interconnexion transversale des différents vecteurs : produits – communication – media – communication interne – rôle social – position internationale – communication digitale, etc ….
6. Les valeurs d’une marque découlent de son ADN et non l’inverse
7. Le respect de son patrimoine génétique est l’un des garants du succès de la marque au cours de sa vie
8. L’identité biologique d’un individu ou d’une marque est la manifestation de son unicité
9. Cette vision est un outil essentiel a la quête de l’évidence d’une marque
10. Le genome d’une marque est le miroir de son âme
En partant de cette boite a outils, l’auteur décrypte l’histoire secrète des grandes marques, de Bic à Yoplait, de Poweo à Bell & Ross, sans oublier les « marques politiques » comme Nicolas Sarkozy ou les « marques stars » comme Michael
Jackson.
Et vous c’est quoi le génome de la marque de votre entreprise ? Voila sans doute un thème que vous pourriez suggérer pour votre prochain séminaire d’entreprise
In fine, Frak Tapiro, nous livre un outil de décryptage des marques pour nous plonger au cœur de leur genèse, leur raison d’être, leur genèse
Mais, la métaphore peut aller bien au-delà du concept de marque. Lorsque Daniel Cohen, professeur en génétique médicale, est interrogé sur le sujet en préambule du livre, il entrevoit des analogismes avec d’autres sphères culturelles, en musique, en peinture, etc …
Alors, en allant visiter la FIAC 2009 au Grand Palais ce Dimanche, je me suis interroge sur l’Authentique Difference Naturelle l’ART de l’exposition. Est-il possible de trouver des courants forts, quelques messages prépondérants qui pouvaient se dégager.
Et si la culture a quelque chose d’essentielle, c’est bien la transgression, dans sa capacité a dépasser le cadre et a trouver nouveaux horizons et nous interroger.
Par de la l’ADN de la culture contemporaine, il est donc possible théoriquement du moins de décoder les messages et les tendances de fonds de notre société.
Mais si la FIAC a fait preuve d’un grand succès populaire 80.000 visiteurs soit plus de +23% de fréquentation en 2009 versus 2008, il n’y a malheureusement pas eu de bouleversement, pas de transgression des règles du jeu, pas de proposition nouvelle. Un peu comme si la prise de conscience individuelle, collective et politique de la nécessité de débattre des nouvelles règles économiques financières et écologiques avait sclérosé le débat chez les artistes. Pointer du doigt le consumérisme, c’est déjà fait, l’urgence écologiques nous a ouvert les yeux sur les déviances d’une consommation incontrôlée, Rediscuter des inégalités sociales, la crise financière a mis sur la table des négociations de nouvelle proposition pour la rémunération et de nouvelles normes pour le plafonnement des hauts revenus, il est même évoqué la possibilité de recourir a des salaires plafonds.
C’est à se demander si les organisateurs n’ont pas pris la décision d’ouvrir au sein de l’exposition une présentation de quelques œuvres de musées du siècle dernier pour densifier l’ensemble
Finalement, cela laisse un sentiment d’inachevé, vivement l’année prochaine en espérant être provoque, interpelle.
Néanmoins et si vous avez manque la FIAC et en attendant l’année prochaine, je vous recommande de vous plonger dans un texte vivant et drôle, truffé d’anecdotes originales sur l’histoire secrète des grandes marques.
Le génome de la marque c’est la signature suivant 10 règles fondamentales
1. Cette vision consiste à comparer la marque à une créature vivante qui possède un génome, détenteur des valeurs fondatrices de la marque
2. Le génome des marques est le garant des « racines du futur » . C’est une information fondamentale, un garde-fou, qui renseigne sur le passé, le présent et le futur d’une marque tout au long de sa vie
3. Ce principe universel exprime une réalité a travers un raisonnement emprunte a la biologie. C’est un modèle calque sur les lois qui régissent le génome ou patrimoine génétique d’un être vivant
4. Nous considérons qu’une marque, q l’instar d’une protéine est une création vivante, dynamique polymorphe non inerte protéiforme et modulable selon les influences intérieures ou extérieures qu’elle rencontrera, le tout coordonné par une structure interne stable servant de référence. Comme tout organisme une marque est vouée à créer
5. L’ADN est la somme des valeurs génétiques et fondamentales d’une marque, combinées les unes aux autres dans un ordre hiérarchiques. Elle constitue la matrice originelle, le squelette qui codifie chaque fonction autour de la marque et qui assure l’interconnexion transversale des différents vecteurs : produits – communication – media – communication interne – rôle social – position internationale – communication digitale, etc ….
6. Les valeurs d’une marque découlent de son ADN et non l’inverse
7. Le respect de son patrimoine génétique est l’un des garants du succès de la marque au cours de sa vie
8. L’identité biologique d’un individu ou d’une marque est la manifestation de son unicité
9. Cette vision est un outil essentiel a la quête de l’évidence d’une marque
10. Le genome d’une marque est le miroir de son âme
En partant de cette boite a outils, l’auteur décrypte l’histoire secrète des grandes marques, de Bic à Yoplait, de Poweo à Bell & Ross, sans oublier les « marques politiques » comme Nicolas Sarkozy ou les « marques stars » comme Michael
Jackson.
Et vous c’est quoi le génome de la marque de votre entreprise ? Voila sans doute un thème que vous pourriez suggérer pour votre prochain séminaire d’entreprise
In fine, Frak Tapiro, nous livre un outil de décryptage des marques pour nous plonger au cœur de leur genèse, leur raison d’être, leur genèse
Mais, la métaphore peut aller bien au-delà du concept de marque. Lorsque Daniel Cohen, professeur en génétique médicale, est interrogé sur le sujet en préambule du livre, il entrevoit des analogismes avec d’autres sphères culturelles, en musique, en peinture, etc …
Alors, en allant visiter la FIAC 2009 au Grand Palais ce Dimanche, je me suis interroge sur l’Authentique Difference Naturelle l’ART de l’exposition. Est-il possible de trouver des courants forts, quelques messages prépondérants qui pouvaient se dégager.
Et si la culture a quelque chose d’essentielle, c’est bien la transgression, dans sa capacité a dépasser le cadre et a trouver nouveaux horizons et nous interroger.
Par de la l’ADN de la culture contemporaine, il est donc possible théoriquement du moins de décoder les messages et les tendances de fonds de notre société.
Mais si la FIAC a fait preuve d’un grand succès populaire 80.000 visiteurs soit plus de +23% de fréquentation en 2009 versus 2008, il n’y a malheureusement pas eu de bouleversement, pas de transgression des règles du jeu, pas de proposition nouvelle. Un peu comme si la prise de conscience individuelle, collective et politique de la nécessité de débattre des nouvelles règles économiques financières et écologiques avait sclérosé le débat chez les artistes. Pointer du doigt le consumérisme, c’est déjà fait, l’urgence écologiques nous a ouvert les yeux sur les déviances d’une consommation incontrôlée, Rediscuter des inégalités sociales, la crise financière a mis sur la table des négociations de nouvelle proposition pour la rémunération et de nouvelles normes pour le plafonnement des hauts revenus, il est même évoqué la possibilité de recourir a des salaires plafonds.
C’est à se demander si les organisateurs n’ont pas pris la décision d’ouvrir au sein de l’exposition une présentation de quelques œuvres de musées du siècle dernier pour densifier l’ensemble
Finalement, cela laisse un sentiment d’inachevé, vivement l’année prochaine en espérant être provoqué, interpellé.
Néanmoins et si vous avez manque la FIAC et en attendant l’année prochaine, je vous recommande de vous plonger dans un texte vivant et drôle, truffé d’anecdotes originales sur l’histoire secrète des grandes marques.
Vous pourrez pousser la réflexion et vous interroger sur :
· Si l’on peut parler d’inné ou d’acquis pour les marques ?
· Si il existe des gènes dominants ou récessifs chez les marques ?
· …
les references :
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Nous changeons de paradigme, certains courants rénovateurs ont bien essayé d'insuffler un renversement et finalement le système s'est lui même déstabilisé, renversé, les excès de la finance et le manque de vigilance de la gouvernance internationale et locale a creusé une brèche au départ invisible et dont on ne perçoit maintenant plus le fond.
Philippe Le Moine, Pdg de Elaser, entrepreneur iconoclaste a déjà fait le constat d'un moment propice à l'émergence d'une "nouvelle origine" et à la concrétisation réelle des utopies d'une monde nouveau.
Alors la crise actuelle est elle la révélation d'une révolution sociale, économique et culturelle ? Devons nous parler de révolution ? les changements et les interrogations actuelles sur le capitalisme, le partage des richesses, l'expérimentation de nouveaux modes de consommation et l'ancrage de nouveaux types de comportements présagent elles d'une vrai révolution à venir ou déjà enclenchée ?
Pour échanger sur ces questions Philippe Le Moine a rassemblé un parterre hétéroclite de réprésentants venus de la culture, du mouvement associatif, d'intellectuels etc ... et tacher d'apporter une éclairage sur les changements qui s'opèrent actuellement.
Pour qu'il y ait révolution il faut d'abord un "vouloir" celui d'une masse suffisamment critique convaincue de l'émergence et de la nécessité de nouvelles règles.
Ce vouloir émerge actuellement de façon saillante tant sur le plan du monde économique avec l'instauration de nouvelles règles financières, un rapport à l'entreprise ou l'on voit apparaitre davantage des valeurs de coopération que des logiques de soummission, les nouvelles générations n'attendent plus de savoir pour qui mais avec qui elles veulent travailler, l'épanouissement c'est de moins en moins l'employé salarié va jusqu'à affirmer Alice Audouin (auteur de Ecolocasg en 2007 et membre de plusieurs associations autour du Développement Durable)
Il y a aussi le vouloir d'une société économe de ses richesses , une prise de conscience au delà des effets de mode "le greenwashing", d'un nécessaire comportement respecteux de ses ressources, l'émergence d'une économie et d'une société sans pétrole.
Etre à l'offensive, avec une certaine part d'inconscience, réussir parce que nous ne savions pas que c'était imposible, parce que nous n'étions pas conscients des obstacles, cette part d'irrecevabilité dans la demande actuelle, est nécessaire pour accomplir une transformation profonde, c'est la part d'incandescence pour être guidé non par la raison mais par l'espoir.
Deuxième thème de la soirée donc , qu'est ce qui peut enflammer ? qu'est ce qui peut donner l'énergie créative d'une souffle nouveau ?
Aujourd'hui les mouvements étudiants (CPE, universités) les mouvements dans les banlieues témoignent de l'irrecevabilité de l'offre actuelle auprès des jeunes. Les propositions sont rejetées, les cordons entre les dirigeants et les acteurs sont rompus. Le gouvernement propose mais la base compose d'une autre façon avec les associations à un niveau local, de manière expérimentale, mais avec la volonté de prendre son destin en mains, de ne plus attendre de suivre un tracé pré-défini. Le chemin n'est plus balisé, les parcours sont davantage le reflet chaotique d'une succession d'opportunités réussies ou avortées. Pour se lancer nul besoin de pré-requis, de conditions à remplir, l'heure est à l'opportunisme.
Enfin, il n'y a pas de révolution s'il n'y a pas de participation tacite ou implicite du politique. Une acceptation de la part du pouvoir du'ne acceptation du changement. Un partage ou plutot une transmission acceptée de l'autorité. Autorité jouant ici à la fois comme instance qui autorise et également comme instance qui se projettent dans la transmission et accompagne.
La revendication affirmée d'un changement aux EU et l'incarnation même de ce changement en la personne d'OBAMA tend à démontrer la prédisposition du politique à laisser faire et à encourager le changement.
La concordance au même moment du VOULOIR, de l'INCANDESCENCE et du POLITIQUE, nous plonge inéluctablement dans un monde nouveau, une redistribution des cartes aujourd'hui et maintenant.
A nous de nous en saisir !
et pour conclure comme d'autres ont commencé je vous invite à écouter une vidéo : OBAMA
16:49 | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Les commentaires sur cette note : ici
Une table ronde intéressante jeudi 6 juillet sur France 2 autour du thème du développement durable, réunissant après un reportage de Yann Arthus Bertrand (YAB), Nathalie Kosciuko Morizet (NKM), secrétaire d'état à l'écologie, Pierre Radamme (Ademe), Dominique Royot (Directrice des relations entreprises WWF), Yves (député vert de Paris), Jean-Marie Pelt (botaniste, auteur de "C'est vert et ca marche").
Après les images tournées par YAB pour frapper les esprits tant sur les aspects réchauffement climatique, de la désertification, de la disparition des espèces, des effets de l'agriculture industrielle, l'objet du débat a également permis de confronter la nouvelle secrétaire d'état à l'écologie aux questionnements croisés des questions de ses hotes. Alors pourquoi pas ...
1. ... Réserver un couloir de circulation automobile, par exemple "les couloirs de bus" pour le covoiturage
2. ... Baisser la vitesse autoriser sur les autoroutes de 130 km / H aujourd'hui à 100 km / h voir même 90 km / h
Réponse de NKM : nous y pensons mais cela dépend principalement de la région et le gouvernement ne peut pas imposer de façon univoque et uniforme une réglementation qui serait inappropriée à des situations locales spécifiques.
3. Développer le bio-gaz notamment pour les exploitations agicoles, comme cela est montré dans le reportage sur des sites pionniers en Chine
Réponse de NKM : les procédés techniques ne sont pas simples à mettre en oeuvre, il faut que l'exploitation agricole réponde à des critères bien précis et la rentabilité de ce type de procédé ne concerne que certaines exploitations
4. Favoriser une agriculture de proximité. L'exemple, discuté entre les intervenants, était celui des haricots verts kenyans dont 60% du prix est lié au coût du transport
Réponse de NKM : il faut que chacun fasse attention, à la provenance des produits lorsqu'il fait ses courses à ce qu'il achète
5. Lancer un grand plan national pour la réhabilitation, la rénovation des logements anciens touchants aux isolations, au vitrage, ..
Réponse de NKM : je crois qu'il n'y a pas eu de réponse vraiment conclusive mais ce sont des pistes à étudier, mais elles sont difficiles à mettre en oeuvre et assez long terme ...
Finalement pour les utopies réalisables, il faut patienter, continuez donc à trier vos déchets, à moins manger de viande, à passer au bio - carburant ce sera toujours cela de pris !
Puisque, nous en sommes encore au stade des idées et des mots, les plus impatients pourront se tourner, depuis ce we, vers Al GORE puisqu'il promet LA SOLUTION en plusieurs points sous la forme de 7 engagements qu'il nous invite à réaliser :
Il y a tout un tas d'autres incitations : création d'un email "liveearth", téléchargement de podcast, la mesure de votre empreinte écologique, l'achat de casquette, tee-shirt "Live earth" .
C'est le paradoxe américain dans toute sa splendeur, les plus émetteurs de CO2 par / habitants capable de déclencher la révolution écologique, il parait même que si les éches sont bannis par les américains, les "come back" sont très en vogue, alors Al Gore, futur candidat démocrate et président des Etats Unis ?
Le mouvement "Live earth" nous invite également à conclure notre profession de foi en nous engagements sur l'une de ces 5 actions concretes que nous pouvons mener dès maintenant:
les plus curieux pourront aller faire un tour ici et ici.
Mais NKM n'est pas la seule à s'être fait bousculée, en effet après le passage sur le thon rouge péché en méditéranée dont on nous dit dans le reportage de YAB, l'urgence et l'importance à protéger cette espèce en voie de disparition. Le journaliste demande à YAB, si son fils restaurateur, a retiré le thon rouge de la carte des menus, réponse de l'intéressé : cela va venir très bientôt, il va le faire ...
... le développement durable c'est une question d'urgence mais aussi de cohérence ...
23:08 | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
"Dans la perspective de la réunion de Bali, en décembre prochain, la France se fait un devoir de convaincre ses alliés américains et les grands pays émergeants de se rallier à une approche concrète et ambitieuse pour préparer l’après Kyoto"
Les choix seront lourds ... Notre responsabilité sera grande ... Notre monde a besoin de raison ...
Les experts en communication n'ont pas failli et nous avons eu droit à un vrai discours de politique générale. En matière de dévelopement durable, la France est grande lorsqu'elle s'engage résolument !
Les intentions sont là, mais les actes sont de l'autre côté du Rhin !
Angela Merkel venant en effet d'annoncer aujourd'hui une diminution d'un tiers des émissions des gaz à effet de serre d'ici 2020 ! voilà après le G8 le nouveau fait d'armes de l'Allemagne en matière de développement durable et l'objectif en dessous duquel il sera bien difficile de ne pas descendre dans les prochains engagements du ministère de l'écologie.
Ci-dessous le discours de Politique Générale de F. Fillon
22:04 | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Voilà, le départ d'une course de fond en direction du développement durable et du "Grenelle de l'environnement" a démarré ce vendredi 29 juin, par un discours presque de politique générale puisqu'il englobait, la politique urbaine, la politique agricole, la politique de transport.
Jean-louis Borloo a rappelé les grandes lignes fixées par le nouveau Président de la République pendant la campagne électorale :
Ce programme doit être mise en oeuvre au travers d'une grande négociation, devant aboutir sur un plan de 20 à 30 actions en Octobre.
La première a déjà été mise en oeuvre, Jean -Louis Borloo en est la preuve, c'est la mise en place d'un grand ministère avec un vice premier ministre chargé du développement durable.
Ouvrons alors le catalogue des propositions déjà alimentées par une liste fructueuse.
Je vous invite à me faire part de vos propositions par email ou directement sur ce blog afin de contribuer à alimenter le débat citoyen sur l'écologie et l'environnement et jusqu'à atteindre le chiffre magique des 100 propositions que nous pourrons ensuite évaluer et soumettre aux 9 associations participantes aux "Grenelles de l'Environnement" et aux autres parties prenantes au débat.
le compteur est ouvert ci-dessous à 16 propositions !
14:51 | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Les commentaires sur cette note : ici
Après la décision Allemande de suspendre la commercialisation du Maïs Mon 810, la France vient d'annoncer après un nouvel examen environnemental de la Commission du Génie Moléculaire qu'il n'y avait pas d'éléments de nature à remettre en cause la culture du maïs transgénique.
Il faut rappeler que le maïs Mon 810 , produit par le semencier américain Mosanto, capable de produire une toxine destinée à le protéger de la pyrale du Maïs et ainsi de le protéger de papillons dévoreurs de la plante est la seule espèce aujourd'hui cultivée à hauteur de 30.000 ha par an et destinée pour l'alimentation animale.
Cependant un rapport de l'association de protection de l'environnement Greenpeace vient par ailleurs de montrer une possible contamination des sols. De l'autre côté du Rhin, le gouvernement Allemand a lui-même décidé, de fait de l'insuffisance d'évaluation environnementale du dossier initial du Mon 810, de suspendre l'autorisation de la culture du mais MON 810. L'office Allemand de défense des consommateurs ayant par ailleurs adressé un courrier à Mosanto pour lui demander de ne pas commercialiser le Mon 810.
Pourquoi l'Allemagne a-t-elle pris "une clause de sauvegarde" qu'il "fallait faire valider au niveau européen" ? contrairement à la France, dont la voix portée ici par Christine Lagarde, a prétendu "qu'il ne fallait pas se précipiter, et qu'il fallait donner du temps au temps".
Les arguments scientifiques portés par les différentes instances ne convergent pas vers une position de consensus. Il ne s'agit pas de lutter de façon dogmatique contre les OGMs, qui peuvent présenter des atouts pour l'environnement, par exemple dans la réduction de l'utilisation de matières premières nonrenouvelable, dans la réduction de la consommation d'eau, dans la réduction de déchets organiques. Il s'agit avant tout de veiller à appliquer un principe de précaution, dont on voit qu'il n'a pas été appliqué et qui consiste à se poser la questions des vrais critères de sélection, d'autorisation et de contrôle dans les choix réglementaires. Monsieur Jean-louis Borloo, Voilà un sujet pour le "Grenelle de l'Environnement" !
Et lorsque certaines voix, et notamment celle de Frédéric Jacquemart, membre de la Commission du Génie Moléculaire, s'élèvent pour dénoncer le déni d'information de la part du Ministère de l'environnement qui n'a pas réellement demandé l'instruction sur l'autorisation de commercialisation du mais Mon 810 à la Commission du Génie Moléculaire, c'est toute l'opinion publique qui est prise en otage. Mais alors quelles sont les motivations réelles de la France pour aller à l'encontre du principe de précaution : la protection de quelques lobbys industriels ? Un rapport de force entre les E.U. et la France sur la politique agricole permettant à Mosanto de bénéficier de quelques passe-droits ?
13:38 dans Développement Durable | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
De plus en plus d'entreprises s'engagent avec affirmation sur le champ du développement durable. Il s'agit principalement d'un mettre en oeuvre une politique "Neutralité Carbone", dont l'objectif consiste à ne pas émettre de GES additionnel dans l'atmosphère.
La politique de neutralité carbone peut d'ailleurs être atteinte de façon immédiate en compensant les émissions GES des entreprises par des projets contribuant à la réduction des GES. Cela est même devenu un business pour certaines entreprises. Mais plus généralement elle engage l'entreprise dans une politique de réduction des GES et de promotion des énergies renouvelables, dans une meilleure sensibilisation des collaborateurs et dans des choix d'investissement volontariste par rapport à des critères de développement durable.
Et l'on retrouve sur la question du développement durable les mêmes entreprises leader sur d'autres domaines.
Google vient par exemple d'annonce un objectif de neutralité Carbone pour Fin 2007.
Yahoo a également emboité le pas du développement durable et vise comme son rival une cible à fin 2007. Le fondateur de Yahoo ! David Filo entend d'ailleurs compensé les émissions de GES excédentaire par des investissements pemettant de réduire les GES.
La Caisse des dépôts quant à elle prionière et chantre d'une plus grande responsabilité dans les choix d'investissement a dès 2006 atteint cet objectif. En 2004, la caisse des dépôts présentait un taux de 5,5 t de CO2 / an / salarié compensé depuis par un programme de réduction et par un programme d'investissement compensatoire pour des projets en faveur de la réduction des GES.
Fortis, société banquaire, s'est également inscrite au rang des entreprises leader en programmant un plan "Neutralité Carbone" dès janvier 2007. Ce programme est décliné en 7 points mis en oeuvre d'ici la fin 2010 ;
Certaines entreprises vont même au delà, c'est le cas par exemple de General Electric, et elles impliquent directement les salariés de l'Entreprise dans les actions éco-citoyennes afin de contribuer en autre à cet objectif de préservation de l'environnement.
... les entreprises enclenchent progressivement le pas inexorable du développement durable. En créant le précédent, et même si cela reste encore notoire (!), il est probable que les expériences font progressivement actes de jurdisprudence auprès des citoyens, de la société civile, des clients, ...
... comme quoi le véritable changement va t il sans doute provenir non pas de la réglementation mais de la mobilisation de nous tous citoyens qui sommes à la fois prescipteurs, clients, ou collaborateurs de ces entreprises responsables
Lire la suite "Les entreprises leaders dans la lutte contre le réchauffement de la planète" »
18:02 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
En effet, le rapport de Fabienne Keller, sur l'évaluation des politiques publiques en France face au respect du droit communautaire vient à point nommé au regard de la préparation du toujours d'actualité "Grennelle de l'Environnnement".
Courant 2006, la sénatrice (UMP) avait dressé des constats forts et formulé 11 propositions pour encourager une meilleure politique en matière environnementale :
Sensibiliser les agents publics et développer l'évaluation
Faire coincider le temps national et les exigences communautaires
Renforcer l'analyse politique des projets de législation, en resserrant les liens entre les institutions
Revoir l'organisation actuelle pour assurer une application effective et rapide du droit communautaire de l'environnement
Un an après, la tendance aux contentieux entre la France et l'Europe est à la décrue, le nombre de dossier est passé de 10 à 4, le pourcentage de dossiers pendants sur le sujet de l'environnement est descendu de 41% à 31%.(rapport d'information Sénat ici)
Faut-il pour autant se réjouir de cette amélioration ?
En y regardant de plus près, il s'avère en effet que la situation est plus contrastée :
Devant les sanctions auxquelles la France va certainement devoir faire face, nous pourrions même nous poser la question la question de savoir "Jusqu'ou obéir à la loi ?" En effet, dans la perspective du respect du droit Européen, les contestations des faucheurs de maïs transgéniques prennent de fait une nouvelle coloration, la désobéissance civique comme garde fou et rappel à l'ordre ? cette désobéissance est fondée sur le respect d'un droit supérieur au delà du droit civique que seul le juge est à même de légitimé. C'est par exemple le cas, lorsqu'un juge est amené à ne pas condanner un acte enfreignant la loi. Mais en toute démocratie, je récuse un désobéissance violente au profit d'une justice bienveillante.
Et c'est en cela finalement que la sanction européenne est doublement salutaire et riche d'enseignement :
In fine, les sanctions sont des révélateurs de l'évolution du traitement de la cause environnementale, et son rattrapage avec la logique économique. Comme quoi la démonstration est faite, n'en déplaise aux détracteurs, que l'Europe n'est pas seulement une machine libérale qui va tous nous écraser !
Lire la suite "Du grain à moudre pour le nouveau ministre de l'environnement" »
21:57 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Apparement, même si le sommet du G8 a permis de franchir une marche, nous constatons la lente et difficile mobilisation des consciences.
Sans nul doute, le réchauffement de la planète, c'est un risque lointain à l'échelle d'un individu, les conséquences sont difficilement perceptibles et les priorités personnelles de chacun restent assez hermétiques face au risque sur la disparition de quelques espèces jugées pour le moins exotique dont on perçoit seulement après maintes explications scientifiques entre personnes avisées (!) les effets collatéraux sur la planète.
C'est pour cela peut être, que les constats du Pr. Dominique Belpomme, accompagné du millier de personnalités scientifiques ayant signés l'appel de Paris permettent de replacer les risques environnementaux aux coeurs de nos préoccuppations, c'est à dire de notre santé.
En effet, davantage perceptible, plus proche de nous les risques sanitaires devenus spectaculaires à la suite du SIDA, de la crise Aviaire, du Chikungunya sont aussi des révélateurs des déréglementations environnrementales et de leurs conséquences. L'humanité pourra t-elle se dégager progressivement du piège qu'elle s'est elle même construit ? c'est la question centrale du rapport du Pr. Dominique Belpomme.
Poser la question, c'est sans doute déjà y répondre, et c'est donc pour cela que les rapporteurs proposent 12 mesures comme piste de solutions pour instaurer un cercle vertueux :
Voilà quelques pistes qui ne sont pas sans évoquer et aller dans le sens du message délivré dans le film "We feed the world"
... voilà sans doute un angle d'attaque pour réveiller les consciences en axant sur ce qui nous touchent directement et sur ce que nous avons déjà pu expérimenter, si nous voulons continuons à vivre dans la société de l'abondance soyons responsable !
Prochaine conférence pour la présentation du livre à Paris : Jeudi 28 Juin : Conférence « Constat d’un médecin sur l’incidence croissante du nombre de cas de cancers », Symposium REACH, Paris, 11h.
inscription ici
00:47 | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Commentaires Naturavox sur la note : ici
Le 12 décembre 1999, un navire de 24 ans d'existence, l'Erika, truffée de réparation et de corrosion s'est échoué sur les côtes Bretonnes. Les autorités francaises et le groupe pétrolier francais Total sont alors en première ligne.
Malgré l'importance de la catastrophe et des risques, l'ampleur future de la pollution n'est pas anticipée. Personne n'imagine encore que près de 400 Km de côte Bretonne vont bientôt être polluées. Les conséquences sur la faune et la flore sont immédiates en 2 semaines plus de 13000 oiseaux sont retrouvés morts soudés au sol.
Depuis 7 années se sont écoulés, et c'est au tribunal correctionnel de Paris que s'est ouvert ce mercredi 6 juin le procès de la catastrophe de l'Erika.
C'est le procès entre une entreprise privée Total, des organismes de contrôle de l'état, un affréteur et le collectif des collectivités rassemblées, autant dire l'importance et la dexterité primordiale dont les jurés vont devoir faire preuve pour naviguer entre le droit international, le droit maritime, le droit francais et les parties prenantes.
Est il simplement possible de prétendre juger de façon rationnelle un tel imbroglio de gestes entremelés sans tomber dans la caricature ou la dénonciation.
Alors lorsque le lendemain de l'ouverture du procès, j'avais justement la chance d'assister à un petit déjeuner débat organisé par l'Usine Nouvelle avec pour invité Thierry Desmaret, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre les déclarations de l'ex Président Executif de Total.
Les jours suivants le naufrage, les analyses techniques n'ont pas anticipé un risque écologique majeur ! La densité comparée entre le pétrole répandu dans la mer et l'eau ont permis seulement ultérieurement d'expliquer comment le phénomène de diffusion de la nappe de pétrole s'est progressivement amplifié jusqu'à la catastrophe que l'on connait.Nous avons tout de même un peu de mal à avaler les explications du Groupe Total.
Devant la complexification et la multiplication des échanges internationaux, je ne prétends pas pour autant dénoncer ici tel ou tel présumé coupable. Comme certains essaient de le présenter, je ne crois pas qu'il s'agisse du procès Total, ce n'est pas non plus le procès des puissants contre les autres. Les enjeux de ce procès sont aujourd'hui plus économiques qu'écologiques. Pour les avocats du procès, il va donc s'agir d'invoquer le principe de responsabilité comme prévalant au principe de culpabilité et ce pour faire face aux conséquences sur la réparation des dommages, sur les impacts au niveau du tourisme, de l'image sur la région ...
Mais en allant au delà des enjeux économiques, nous sommes, je crois, face à une interrogation sur une conception éthique de la responsabilité individuelle. En effet, si on analyse la chaîne de responsabilité, nous allons parler de la personne qui a signé l'acte déclarant l'Erika apte à naviguer, nous allons parler de la personne qui a fait les tests de vérification, nous allons parler de la personne qui a conduit le bateau et de celui qui a donné les instructions au commandant du navire, etc. etc...
17:40 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Commentaires Agoravox sur cette note : ici
"Journaliste : Seriez vous prêt à défendre Hitler ? Jacques Verges : biensûr ! et même GW Bush, je suis prêt à défendre tout le monde, Journaliste : A quelle condition , Jacques Verges : à condition qu'il plaide coupable !"
Voilà c'est dit, Jacques Vergès, l'avocat de la terreur, de famille vietnamienne et réunionaise, le documentaire est le récit de tout une vie au service de l'anti-colonialisme au service des accusés les plus coupables, mais aussi le combat contre l'hyprocrisie.
Lorsque Jacques Vergès accepte le procès et la défense de Klaus Barbie, l'Etat français met en scène le procès de la seconde guerre mondiale, celui du nazisme. Mais pour J. Verges, c'est l'occasion de dénoncer la barbarie des crimes et les tortures de la France en Algérie effectuées quelques temps au paravant.
Et lorsque Jacques Verges arrive à l'age de 30 ans, justement en Algérie pour défendre Djamila Bouhired accusée de terrorisme, après un attentat à la bombe commis à Alger, il accuse l'Etat colonial contre la Résistance, algérienne. Djamila Bouhirred, condannée à mort, il actionne les réseaux internationaux pour en faire la figure de proue de la révolte algérienne et celle-ci est finalement graciée.
Pour éclairer les quelques 7 ans d'exil, Jacques Verges se réfugie derrière l'alibi de la cause et le soutien qu'il a apporté pendant ces années à ses compagnons d'aventure. Lesquels sont ils ? nous ne le saurons pas ! Difficile de se faire une vérité, mais on comprend qu'il a passé une partie de son temps au moyen orient certainement en Israel.
Au travers des portraits, il y a la cohérence d'un combat de toute une vie qui se dévoile, il y a aussi le caractère d'un homme provocateur et plein d'humour également. Mais on se dit également qu'il a traversé tous les moments clés de cette fin de XXème siècle, la seconde guerre mondiale, la guerre d'indépendance en Algérie, le conflit Israelo-palestinienne, les attentats terroristes en Iran courant des années 80, le terrorisme révolutionaire avec Carlos, ...
Finalement, c'est un homme pas si ambigu que l'on découvre, mais au contraire sûr de ses convictions, et derrière la défense des terroristes, des nazis, ..., il trouve les pretextes pour ouvrir d'autres procès, d'autres débats, remettre en cause les dogmes de nos gouvernements et de notre esprit parfois trop bien pensants ... et l'on se met alors à douter ...
voilà je vous le recommande pour ce we, je vous assure, vous y puiserez de la force et de l'énergie.
23:27 | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
"Climat : Bush essaie de rompre son isolement" titre Le Monde du 2 juin.
C'est le gouvernement W. Bush qui n'a pas signé le protocole de Kyoto, c'est lui aussi qui a autorisé des forages pétroliers dans des zones protégées en Alaska. Il est également revenu une fois élu à la Maison Blanche sur sa promesse de réduire les gaz à effet de serre, en qualifiant lui même son engagement d'erreur et en annonçant qu'il n'imposerait pas de limitations aux émissions de CO2 des centrales électriques. (cf article de Courrier international du 11 septembre 2003)
Aujourd'hui il propose d'ouvrir la table des négociations pour discuter au delà de 2012 et avec des partenaires encore non impliqués sur des objectifs mondiaux à long terme. (Article du Monde le 02 Juin)
Or nous savons aujourd'hui et les différents rapports d'experts confirment la concordance des points de vue que le niveau acceptable de notre empreinte écologique pour la planète est aujourd'hui dépassé. En bref, nous épuisons les ressources de notre planète et un effet d'accélération de la tendance s'est enclenchée. Aujourd'hui les Etats Unis sont les plus gros pollueurs par habitant. Et en dehors de tout objectif, toute mesure leur permettant de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre est donc par nature urgente et nécessaire.
Et cependant, les déclarations sont accueillies par Angela Merkel comme une "prise de position importante" dans la perspective du prochain G8. Discuter des objectifs quant nous attendons des résultats risque de constituer purement et simplement une perte de temps supplémentaire.
Et l'on voit la barrière de +2°C comme limite fixée par le GIERC à ne pas dépasser à l'horizon 2050 se rapprocher à toute allure.
J'espère que des voix vont se lever, et celle de la France en premier pour s'hériger contre la reculade et la stratégie d'évitement des Etats Unis. Celle de l'Allemagne également, Angela Merkel c'est la politique de la patience , la politique des petits pas, c'est la culture de l'abnégation au service de la volonté. Faut il encore espérer une évolution possible de Angela Merkel sur la question ...
L'avenir de la planète est aujourd'hui à la merci d'une administration américaine déréglementée, et les incartades du Président W laissen présager qu'il existe des agents manipulateurs au plus au niveau de cette administration faisant au grès de leurs conseils la pluie et le beau temps pour défendre une mission prétendument morale. Cet univers, c'est celui que l'on peut découvrir dans "La malédition d'Edgar" de Marc Dugain. Récit des présidents des E.U. au travers de la carrière de J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, et par Clyde Tolson son plus fidèle serviteur.
Avec la lecture de ce livre les mythes de la grandeur américaine s'effondrent les uns derrière les autres, celle de John F. Kennedy, dont le portrait laisse apparaitre un homme au prise avec les démons de la mafia et obsédé de la question féminine. On y découvre un autre amérique peut être telle qu'elle est réellement. Et la lucidité de J.E. Hoover :
et une conception de l'Amérique peut être pas si éloignée de celle de G W BUSH
Alors cher Nicolas Sarkozy, si nous ne voulons pas finir comme ces indiens d'Amérique, il faut répondre présent : c'est la "hora de la berdad" comme pour désigner le moment de vérité ou le matador s'apprête après les frasques des préparatifs de la corrida à donner la mise à mort du taureau.
Je vous invite également sur ce sujet à lire la note du 30 mai de Jacques Atali ici !
C'est donc l'heure de vérité, le moment ou la France peut défendre et définir son identité ! et l'Europe retrouver une légimité et une raison d'être bien chahutée ces derniers temps
20:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lorsque qu'on lance une démarche de développement durable au sein d'une entreprise, on se heurte parfois, souvent (?) à de fortes résistances, ces fameuses résistances aux changements.
Les colllaborateurs conscients des impératifs ne veulent cependant pas changer leurs habitudes de transport, l'entreprise à d'autres priorités à résoudre : trouver de nouveaux marchés, assurer la qualité et le service pour les clients.
C'est pourquoi, l'un des facteurs clés de succès au delà des actions concrètes qui vont réellement rapportées sur l'énergie, l'organisation ou la ré-organisation de la Supply Chain avec les clients et les fournisseurs c'est aussi le plan de communication interne et externe. C'est ce qui créé l'effet d'entrainement pour déclencher la machine écologique.
Pour cela il existe des outils simples, certes ils n'ont pas la rigeur scientifique d'un "Bilan Carbone" Ademe mais tout de même, cela permet une certaine prise de conscience pour mesurer l'empreinte écologique de chacun. En voici quelques liens ... de la cité des sciences, de wwf
Personnellement, je dois bien avouer avec les modes de transports que j'emploie régulièrement la voiture et l'avion j'arrive à plus de 7 ... avec le quizz wwf , pas glorieux !
Et vous, n'hesitez pas à me donner votre note écologique !
Lire la suite "Hep, c'est quoi ton empreinte écologique ?" »
08:42 dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Je ne sais pas si Jacques Attali a lu ma dernière note ! mais nous partagons le même point de vue : il y a bien un test de vérité dans maintenant quelques jours pour le président de la république lors du futur sommet du G8
Et cela est d'autant plus palpitant compte tenu des annonces faites sur le Grenelle de l'Environnement et des déclarations de notre nouveau président sur la relation avec les E.U.
affaire à suivre ...
22:40 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Je suis actuellement en plein dans la lecture du livre de Noam Chomsky, "Les Etats Manqués", je trouvais le trait un peu forcé, mais en apprenant les récentes positions de l'administration de W sur la préparation du G8 mais je suis revenu sur terre.
Dans l'édition du Frankfurter Allgemeine Zeitung on apprend en effet les révélations sur la préparation du sommet du G8 et quelques ratures sur le texte initial pour remplacer :
... par la phrase ...
... une formulation d'une toute autre ampleur et d'un tout autre engagement !
Et la raison derrière cela, c'est que les dispositions fixaient des objectifs précis mais en dispensaient les pays émergents gros polueurs comme la Chine et l'Inde.
Rappelons au passage que la Chine est sur le point de devenir le plus gros polueur en valeur absolue devant les Etats Unis même si elle reste encore très loin derriere les E.U si l'on ramène cet indicateur à la pollution par tête d'habitant.
Pour notre nouveau président de la République c'est la "Ora del la Berdad" autrement dit "l'heure de Vérité" , comme on a coutume de dire dans les arènes de Séville au moment de la mise à mort du taureau,
... celle ou l'on attend pour le prochain G8 soit un soutien de la France aux E.U. soit une dénonciation en bonne et due forme.
quelles sont les alternatives pour Angela Merkel ?
... enfin c'est mal parti !
22:01 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Il s'agit notamment d'un travail sur le réveil des consciences, porté par le message d'un adolescent qui nous place face à nos responsabilités devant une probable situation rendue invivable dans très peu de temps si nous n'y faisons rien, si nous n'agissons pas dès aujourd'hui dans le bon sens.
Aujourd'hui nous savons que nous vivons au-dessus de nos moyens, autrement dit, nous exploitons les ressources naturelles au delà de la capacité de la planète à les produire. L'empreinte écologique est mesurée habituellement par hectares globaux et par habitants, elle est de :
... quand la capacité d'absorption de notre planète se situe autour de 1.8 h/ habitant. Autant dire que dans les conditions actuelles plusieurs planètes sont nécessaires pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont :
Et si tout le monde vivait comme vous, combien de planète seraient nécessaires ? je vous invite à passer quelques minutes à remplir ce questionnaire pour le savoir : quiz
De part mes activités professionnelles, je me devais aussi de poser la question d'une possible sortie par le haut, c'est à dire d'un scénario conjuguant : "croissance économique" et "préservation de l'environnement". Il y a bien une sortie de crise possible, mais il faut revoir complètement l'organisation de notre société, revoir nos modes de vie, "l'écologie doit maintenant apprendre à vivre avec l'économie".
S'agissant de la possibilité d'instaurer une "carte écologique individuelle" pour évaluer notre consommation et nous avertir d'une consommation supérieure à l'acceptable, cette idée reste difficile à mettre concrètement. En effet, la chaine globale du cycle de vie des produits est spécifique d'un produit à un autre et l'idée de s'en prendre d'abord au citoyen pollueur lorsque des leviers d'actions non actionnés sont prioritaires en terme d'impact et d'efficacité est pour le moins démagogique.
Quant à la volonté politique exprimée au travers du "Grenelle de l'Environnement", je ne partage pas vraiment la position de Serge Orru, président de WWF. NON, le "Grenelle de l'Environnement" ne présage pas d'un rapport de force inversé en faveur des citoyens comme cela a pu être le cas en Mai 68, mais simplement d'une volonté politique, et c'est déjà louable, de réunir l'ensemble des parties prenantes pour l'élaboration d'un plan d'actions partagés.
Pour finir, je vous invite également à une promenade sur les bords de Seine du côté de la Tour Efeil, pour suivre l'exposition "Alive" retrospective de Yann Arthus Bertrand sur les espèces en voie de disparition : vous y découvrirez aussi bien les splendeurs animales de la nature que les menaces qui pèsent sur leurs survies si nous ne décidons pas d'un changement de nos comportements.
10:15 dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Commentaires sur cette note : ici
Selon le rapport du GIEC, la probabilité que le réchauffement de la planète soit due aux activités humaines est supérieure de 90%, soit pour ne pas dire en langage scientifique probable mais certaine. Face à ce défi, la compétition entre la croissance et à la préservation des équilibres nous semblent parfois devoir tenir d'objectifs antagonistes.
Les prévisions de besoin de consommation énergétiques à l'horizon 2050 sont supérieures de plus de 50% par rapport aux consommations actuelles (cf les Echos du 23 mai)
Alors comment réconcilier impératifs économiques de notre développement et préservation de notre planète ?
Les plus radicaux défendent une position que l'on peut qualifier de "révolutionnaire", c'est l'opposition radicale entre croissance et développement durable. Pour prétendre que la décroissance constitue le seul chemin viable pour satisfaire à la fois des exigences opposées.
Derrière cela, nous voyons poindre cependant à la fois :
Les mêmes sont généralement les plus fervents partisants d'une attitude extrême limite révolutionnaire.
Comment pouvons nous trouver une solution de compromis, une voie raisonnable et acceptable pour permettre une évolution indiscutables de nos pratiques ?
Lire la suite "Grenelle de l'environnement : tout un programme (2)" »
16:03 dans Environnement | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)